Skip to main content

page search

Library Cadre législatif et réglementaire du Tchad

Cadre législatif et réglementaire du Tchad

Cadre législatif et réglementaire du Tchad

Vaste pays (1 284 000km²), très largement désertique, au moins au nord de la frontière naturelle que constitue le Chari, le Tchad comptait une population de 10 millions d’habitants en 2006, dont le taux de croissance est de 3,3 % la même année1. Comme le relevait déjà une étude de 1996, la part urbaine de cette population est en forte expansion (taux de croissance de 4,8 %, mais avec des pics pour N’Djamena, 6 %, et Moundou, la ville du pétrole, avec 4,8 %). Cette population urbaine représenterait àpeu près 20 % de la population2.
Cette situation s’explique largement dans un contexte qui demeure extrêmement pauvre (PIB national de 6,5 milliards $ en 2006, en dépit de l’apport des recettes pétrolières), même s’il existe des ressources naturelles, à commencer par le pétrole, mais difficilement valorisables compte tenu des conditions(pays sans littoral maritime, absence de ressources énergétiques, etc.). Les activités restent donc très largement rurales (l’agriculture fournissait près de 40 % du PIB en 1998 en occupant les ¾ de la population active), avant l’exploitation pétrolière (donc période de référence importante car permettant d’apprécier la réalité économique hors pétrole), avec beaucoup de productions vivrières, même si le coton et le sucre tiennent une place importante en dépit des incertitudes économiques et financières qui affectent les deux filières. La fonction publique reste le meilleur employeur urbain, même si sa production en termes deservices laisse largement à désirer.Le foncier est donc devenu, dans les zones urbaines et périurbaines, une source de revenus pour beaucoup qui se contentent d’acheter et de revendre sans parfois même voir la parcelle objet de la transaction. C’est dire que les enjeux de la gestion domaniale et foncière se situent principalement dans ces secteurs, même si dans certains lieux, compte tenu des conditions climatiques, d’accès à l’eau et de qualité de la terre, les terrains ruraux commencent à être disputés.
 

Share on RLBI navigator
NO