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Costa Rica

Le Costa Rica se distingue par ses efforts en matière de protection de l'environnement, avec 26 % de son territoire protégé. Cette situation, associée à l'urbanisation croissante, a eu un impact sur l'agriculture, un secteur en déclin.

SÉNÉGAL : DANS LE BASSIN ARACHIDIER, DES ORGANISATIONS PAYSANNES RENFORCÉES

25 Octobre 2023
Situé dans la région naturelle du Sine Saloum, au centre du Sénégal, le bassin arachidier regroupe à lui seul 57 % des terres cultivables du pays. On y cultive, entre autres, l’arachide, le mil, le sorgho, le niébé et des légumes. De nombreux agriculteurs et agricultrices peinent pourtant à assurer une offre de produits en quantité et qualité régulière et à vivre de leur activité. En cause, des difficultés organisationnelles mais aussi l’absence de services techniques, financiers et commerciaux leur permettant d’accéder à des marchés rémunérateurs. Pour répondre à ces besoins, Humundi et le Gret apportent leur soutien aux organisations paysannes du bassin arachidier dans le cadre du projet Opess[1]. Pour assurer aux agriculteurs et agricultrices des débouchés commerciaux plus prometteurs et une véritable stabilité économique, le projet met en relation et favorise notamment la contractualisation entre les organisations paysannes et les entreprises agroalimentaires du territoire. Trois organisations paysannes faitières et leurs membres sont accompagnées dans les départements de Kaffrine, Mbirkilane et Guinguinéo :  l’Association pour le développement agricole de Kaffrine et Kaolack (ADAK, également partenaire du projet), la Centrale d’achat d’arachide de Ngathie (CAA) et le Réseau des producteurs de céréales locales de Mabo (RPCL). Des organisations paysannes plus autonomes et compétitives… Le projet vise tout d’abord à renforcer les capacités des organisations paysannes de la base au sommet (organisations faitières), afin qu’elles gagnent en autonomie et deviennent plus compétitives. Il les aide notamment à mettre en place une meilleure organisation interne, une gouvernance solide, à développer des services pour leurs membres et à gérer plus efficacement leurs ressources, en particulier financières. Pour les organisations faitières, cet appui se traduit concrètement par des sessions de formation sur la gouvernance et le leadership ou encore par l’aide à la mise en place de services techniques et économiques pour leurs membres : conseil à la production, gestion collective des semences et d’équipements agricoles ou de transformation, etc. Le projet facilite l’accès à des financements adaptés – essentiels au développement des organisations paysannes – notamment via des institutions de microfinance. Pour améliorer la qualité et augmenter l’offre groupée en produits agricoles, un programme de gestion  de stock semencier  a été installé et un suivi régulier est effectué pour chaque campagne de production et de commercialisation. Le projet propose aussi un appui pour améliorer des pratiques de production et de transformation et veiller au respect des cahiers des charges des entreprises. …pleinement insérées dans les dynamiques de leur territoire La concertation locale est encouragée pour promouvoir la collaboration entre les organisations paysannes et d’autres acteurs des filières dans lesquelles elles s’investissent. Cela favorise la résolution de problèmes communs et la coordination des efforts. La mise en relation avec les entreprises agroalimentaires – potentiellement clientes des produits des organisations paysannes – et la discussion sur les conditions de commercialisation (prix, qualité et régularité de l’offre) est facilitée au sein de ces espaces. Un cadre local d’échanges dédié à l’arachide « graine » a ainsi émergé à Kaffrine et sa formalisation est en cours. Une démarche concertée de révision d’un guide de bonnes pratiques est également menée au sein du Cadre national interprofessionnel de la filière niébé afin d’assurer une qualité supérieure et la sécurité des consommateur·rice·s. L’exemple de l’ADAK, une organisation paysanne expérimentée Alors que le projet touche à sa fin, l’ADAK a pu établir plusieurs contrats de financement avec des institutions de microfinance pour un montant d’environ 100 millions de Francs CFA sur les trois dernières campagnes agricoles. Ces ressources ont permis à l’organisation de développer des activités de commercialisation groupée. L’ADAK a également pu valoriser un nouveau sous-produit – l’arachide semi transformée -, en intégrant la gestion collective de deux décortiqueuses d’arachide. Grâce à l’appropriation des résultats d’une étude de marchés dédiée et à son insertion dans le cadre de concertation locale de Kaffrine, l’organisation a pu améliorer sa compréhension des contraintes liées à la commercialisation de l’arachide graine. Les échanges menés dans ce cadre ont également permis une contractualisation juste et équitable avec une entreprise agroalimentaire locale. Aujourd’hui, l’ADAK poursuit sa réflexion pour diversifier davantage les débouchés commerciaux rémunérateurs et assurer ainsi de meilleurs revenus pour ses membres. “Nous avons pu transformer notre organisation et ouvrir de nouvelles opportunités pour nos membres. Nous sommes fiers de contribuer à l’essor de l’agriculture locale“, se réjouit Balla Gaye, président de l’ADAK. [1] Le projet « les Organisations paysannes à la conquête des entreprises du Sine Saloum » (Opess) est mis en œuvre par Humundi (ex SOS-faim Belgique) en collaboration avec le Gret et l’ADAK. Cette initiative est financée par Enabel pour une durée de 30 mois (mai 2021 – novembre 2023).

TOTAL AU CONGO, LES DESSOUS DE LA COMPENSATION CARBONE

13 Novembre 2023
Au Congo-Brazzaville, le projet BaCaSi mené par TotalEnergies pour compenser ses émissions de gaz à effets de serre prévoit la plantation d’acacias sur 38 000 hectares de terre. Alerté par la Commission diocésaine Justice et paix de Pointe-Noire (CDJP), le CCFD-Terre Solidaire se mobilise pour obtenir une meilleure prise en compte des populations impactées par le projet.

La transformation des systèmes agricoles et alimentaires à l’aune du changement climatique

13 Novembre 2023
Près d’un tiers des émissions mondiales de gaz à effet de serre sont à imputer à nos systèmes agricoles et alimentaires. Lors de la COP28 à Dubaï, une partie des négociations portera sur les voies possibles de transformation du secteur. Production agricole plus durable, adaptation des régimes alimentaires, réduction des pertes et gaspillages : où se situent les marges d’amélioration et où doit-on concentrer les efforts ?

Le peuple palestinien a droit à la vie, à la terre et à la souveraineté

27 Octobre 2023
Les représailles d'Israël à l'attaque du 7 octobre 2023 par le Hamas se sont rapidement transformées en une nouvelle phase de ce qui ne peut être considéré que comme une campagne génocidaire visant à détruire et à déplacer les 2,2 millions d'habitants et habitantes de Gaza. Au moment de la publication de cet article (le 27 octobre 2023), les bombardements aériens aveugles de l'armée israélienne ont tué plus de 7 000 personnes à Gaza, pour la plupart des femmes et des enfants, et détruit plus de 200 000 logements, ainsi que des écoles, des hôpitaux et des lieux de culte. Depuis plus de deux semaines, Israël a coupé Gaza des approvisionnements essentiels en nourriture, en eau, en carburant, en électricité et en médicaments, créant, selon l'OMS, « une crise humanitaire et sanitaire qui a atteint des proportions catastrophiques ».

L’Assemblée nationale de la RDC adopte une nouvelle loi historique sur l’aménagement du territoire

11 Octobre 2023
Photo:   Photo par Thomas Freteur (CC BY-NC-ND 2.0 (link is external)) En octobre, l'Assemblée nationale de la République démocratique du Congo a adopté la toute première loi sur l'aménagement du territoire du pays. L'adoption de ce projet de loi historique est le résultat de plusieurs années de plaidoyer de la part d'organisations de la société civile dirigées par le Centre des technologies Innovatrices et le Développement Durable (CTIDD).

Gérer durablement les trois bassins forestiers tropicaux

25 Octobre 2023
À l'occasion du Sommet des trois bassins forestiers - Amazonie, Congo et Bornéo-Mékong-Asie du Sud-Est - qui se tient du 26 au 28 octobre à Brazzaville en République du Congo, l'IRD donne la parole à deux jeunes scientifiques et revient sur l'implication de l'Institut sur la question des forêts tropicales. L’objectif du Sommet des trois bassins est de mettre en œuvre, dans le cadre de la décennie des Nations unies pour la restauration des écosystèmes, la première coalition mondiale pour la restauration de 350 millions d’hectares d’écosystèmes terrestres et aquatiques, pour les trois écosystèmes régulateurs : Amazonie, Congo et Bornéo-Mékong-Asie du Sud-Est.

IXE conférence du géomètre européen – le rôle du géomètre dans la gestion des catastrophes – 9 novembre 2023

08 Novembre 2023
Novotel Paris 17
France

Le Comité de Liaison des Géomètres Européens (CLGE) et l’Ordre des géomètres-experts (OGE), ont le plaisir de convier le réseau francophone FGF à la IXème Conférence du Géomètre Européen sur le thème « Le rôle du géomètre dans la gestion des catastrophes ».

Institut de recherche pour le développement

Sommet des Trois Bassins des Écosystèmes de Biodiversité et des Forêts Tropicales de Brazzaville

26 Octobre 2023
Le Président du Congo, Denis Sassou-N’Guesso a renouvelé, le 18 octobre à Pékin en Chine, aux dirigeants du monde, son invitation à prendre part au sommet sur les trois bassins forestiers tropicaux prévu du 26 au 28 octobre à Brazzaville. Le président de la République a prononcé une allocution de circonstance à la tribune du forum sur la « ceinture et la route » pour la coopération internationale auquel il participe aux côtés des autres dirigeants.
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