Source: Quefaire.be
L'Accès à la terre est un problème d'actualité pour les agriculteurs wallons. Alors que très peu de terres sont vendues, et à des prix souvent exorbitants, les possibilités de location de terres se raréfient. En effet, les propriétaires ne souhaitent plus rentrer dans un bail à ferme trop restrictif. Parallèlement, l'artificialisation grignote lentement mais irréversiblement la surface cultivable.
Dans le cadre de son projet ' Echangeons sur notre agriculture ', Nature & Progrès s'est penchée sur la question en impliquant tant les consommateurs que les producteurs. Des rencontres citoyennes ont permis de discuter de la situation actuelle et de rechercher des solutions pour aider les agriculteurs à accéder à leur principal outil de travail : la terre !
Agriculteurs et consommateurs ont discuté de la terre, qu'ils estiment comme la base des ressources indispensables à la vie. A qui appartiennent les terres agricoles aujourd'hui ? Comment assurer une gestion du sol de manière responsable dans l'intérêt des hommes et de la planète ? La terre devrait-elle appartenir aux agriculteurs qui la cultivent ou être un bien commun ? Comment ce bien commun serait-il géré ?
Actuellement, deux tiers des terres sont louées par ceux qui les cultivent. Par son manque de souplesse et de nombreuses dérives, la loi sur le bail à ferme montre ses limites. Quel nouveau contrat de location pourrait-on mettre en place afin d'assurer un cadre équilibré tant pour les agriculteurs que pour les propriétaires ?
L'habitat et les activités économiques s'étendent en Wallonie, souvent au détriment de l'agriculture. Peut-on réduire leur impact sur les terres agricoles par une gestion parcimonieuse du territoire ? Peut-on, comme en France et en Suisse, définir des zones agricoles protégées qui seraient consacrées uniquement à la production alimentaire nécessaire pour nourrir les habitants locaux ?
Les différentes pistes soulevées par les citoyens seront présentées et discutées à l'occasion des journées des luttes paysannes.