Aller au contenu principal

page search

Bibliothèque Renforcer les droits fonciers des populations autochtones au Cameroun

Renforcer les droits fonciers des populations autochtones au Cameroun

Renforcer les droits fonciers des populations autochtones au Cameroun

Au Cameroun, l’augmentation des investissements à grande échelle, dans des secteurs tels que l’agro-industrie, l’exploitation minière et forestière, a entraîné de nombreux transferts de droits fonciers des communautés locales vers les acteurs commerciaux. Mais ces transferts négligent souvent les droits des communautés à la consultation, à l’information et au consentement. Les investissements entrainent des déplacements fréquents et/ou la perte d’accès à des zones et des ressources cruciales. Ils sont souvent source de conflits, ignorent les priorités locales ou ne génèrent pas de bénéfices substantiels.

Ici, nous revenons sur les principaux enseignements tirés du travail par le Centre pour l’environnement et le développement (CED) en 2018–2019, dans le cadre du projet LandCam. CED a soutenu un dialogue multi-acteurs dans la réserve de faune du Dja (une zone protégée du sud du Cameroun) afin de régler un conflit lié à la terre entre les peuples autochtones, les communautés locales et un investisseur agro-industriel à grande échelle. Le dialogue du Dja a réuni l’investisseur, les communautés affectées, des acteurs de la conservation environnementale, des représentants du gouvernement local et d’autres organisations de la société civile. Ce dialogue a aidé à mieux comprendre les différences de points de vue entre les investisseurs et les communautés, et a permis à ces dernières de mieux formuler leurs demandes.

Share on RLBI navigator
NO