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Issues Land & Food Security related News
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ACTUALITÉS : Land Portal célèbre 80 portefeuilles pays

13 Novembre 2023

Nous célébrons le 80e portefeuille pays du Land Portal - l'Irak - et les 79 qui l'accompagnent. Cette riche collection représente sept années de travail et souligne l'engagement du portail foncier à rendre les informations foncières ouvertes et accessibles. Nous publions des profils en anglais, français, espagnol et portugais, et avons récemment ajouté l'arabe pour répondre aux besoins des utilisateurs dans la région arabe.

TOTAL AU CONGO, LES DESSOUS DE LA COMPENSATION CARBONE

13 Novembre 2023
Au Congo-Brazzaville, le projet BaCaSi mené par TotalEnergies pour compenser ses émissions de gaz à effets de serre prévoit la plantation d’acacias sur 38 000 hectares de terre. Alerté par la Commission diocésaine Justice et paix de Pointe-Noire (CDJP), le CCFD-Terre Solidaire se mobilise pour obtenir une meilleure prise en compte des populations impactées par le projet.

La transformation des systèmes agricoles et alimentaires à l’aune du changement climatique

13 Novembre 2023
Près d’un tiers des émissions mondiales de gaz à effet de serre sont à imputer à nos systèmes agricoles et alimentaires. Lors de la COP28 à Dubaï, une partie des négociations portera sur les voies possibles de transformation du secteur. Production agricole plus durable, adaptation des régimes alimentaires, réduction des pertes et gaspillages : où se situent les marges d’amélioration et où doit-on concentrer les efforts ?

SÉNÉGAL : DANS LE BASSIN ARACHIDIER, DES ORGANISATIONS PAYSANNES RENFORCÉES

25 Octobre 2023
Situé dans la région naturelle du Sine Saloum, au centre du Sénégal, le bassin arachidier regroupe à lui seul 57 % des terres cultivables du pays. On y cultive, entre autres, l’arachide, le mil, le sorgho, le niébé et des légumes. De nombreux agriculteurs et agricultrices peinent pourtant à assurer une offre de produits en quantité et qualité régulière et à vivre de leur activité. En cause, des difficultés organisationnelles mais aussi l’absence de services techniques, financiers et commerciaux leur permettant d’accéder à des marchés rémunérateurs. Pour répondre à ces besoins, Humundi et le Gret apportent leur soutien aux organisations paysannes du bassin arachidier dans le cadre du projet Opess[1]. Pour assurer aux agriculteurs et agricultrices des débouchés commerciaux plus prometteurs et une véritable stabilité économique, le projet met en relation et favorise notamment la contractualisation entre les organisations paysannes et les entreprises agroalimentaires du territoire. Trois organisations paysannes faitières et leurs membres sont accompagnées dans les départements de Kaffrine, Mbirkilane et Guinguinéo :  l’Association pour le développement agricole de Kaffrine et Kaolack (ADAK, également partenaire du projet), la Centrale d’achat d’arachide de Ngathie (CAA) et le Réseau des producteurs de céréales locales de Mabo (RPCL). Des organisations paysannes plus autonomes et compétitives… Le projet vise tout d’abord à renforcer les capacités des organisations paysannes de la base au sommet (organisations faitières), afin qu’elles gagnent en autonomie et deviennent plus compétitives. Il les aide notamment à mettre en place une meilleure organisation interne, une gouvernance solide, à développer des services pour leurs membres et à gérer plus efficacement leurs ressources, en particulier financières. Pour les organisations faitières, cet appui se traduit concrètement par des sessions de formation sur la gouvernance et le leadership ou encore par l’aide à la mise en place de services techniques et économiques pour leurs membres : conseil à la production, gestion collective des semences et d’équipements agricoles ou de transformation, etc. Le projet facilite l’accès à des financements adaptés – essentiels au développement des organisations paysannes – notamment via des institutions de microfinance. Pour améliorer la qualité et augmenter l’offre groupée en produits agricoles, un programme de gestion  de stock semencier  a été installé et un suivi régulier est effectué pour chaque campagne de production et de commercialisation. Le projet propose aussi un appui pour améliorer des pratiques de production et de transformation et veiller au respect des cahiers des charges des entreprises. …pleinement insérées dans les dynamiques de leur territoire La concertation locale est encouragée pour promouvoir la collaboration entre les organisations paysannes et d’autres acteurs des filières dans lesquelles elles s’investissent. Cela favorise la résolution de problèmes communs et la coordination des efforts. La mise en relation avec les entreprises agroalimentaires – potentiellement clientes des produits des organisations paysannes – et la discussion sur les conditions de commercialisation (prix, qualité et régularité de l’offre) est facilitée au sein de ces espaces. Un cadre local d’échanges dédié à l’arachide « graine » a ainsi émergé à Kaffrine et sa formalisation est en cours. Une démarche concertée de révision d’un guide de bonnes pratiques est également menée au sein du Cadre national interprofessionnel de la filière niébé afin d’assurer une qualité supérieure et la sécurité des consommateur·rice·s. L’exemple de l’ADAK, une organisation paysanne expérimentée Alors que le projet touche à sa fin, l’ADAK a pu établir plusieurs contrats de financement avec des institutions de microfinance pour un montant d’environ 100 millions de Francs CFA sur les trois dernières campagnes agricoles. Ces ressources ont permis à l’organisation de développer des activités de commercialisation groupée. L’ADAK a également pu valoriser un nouveau sous-produit – l’arachide semi transformée -, en intégrant la gestion collective de deux décortiqueuses d’arachide. Grâce à l’appropriation des résultats d’une étude de marchés dédiée et à son insertion dans le cadre de concertation locale de Kaffrine, l’organisation a pu améliorer sa compréhension des contraintes liées à la commercialisation de l’arachide graine. Les échanges menés dans ce cadre ont également permis une contractualisation juste et équitable avec une entreprise agroalimentaire locale. Aujourd’hui, l’ADAK poursuit sa réflexion pour diversifier davantage les débouchés commerciaux rémunérateurs et assurer ainsi de meilleurs revenus pour ses membres. “Nous avons pu transformer notre organisation et ouvrir de nouvelles opportunités pour nos membres. Nous sommes fiers de contribuer à l’essor de l’agriculture locale“, se réjouit Balla Gaye, président de l’ADAK. [1] Le projet « les Organisations paysannes à la conquête des entreprises du Sine Saloum » (Opess) est mis en œuvre par Humundi (ex SOS-faim Belgique) en collaboration avec le Gret et l’ADAK. Cette initiative est financée par Enabel pour une durée de 30 mois (mai 2021 – novembre 2023).

Gérer durablement les trois bassins forestiers tropicaux

25 Octobre 2023
À l'occasion du Sommet des trois bassins forestiers - Amazonie, Congo et Bornéo-Mékong-Asie du Sud-Est - qui se tient du 26 au 28 octobre à Brazzaville en République du Congo, l'IRD donne la parole à deux jeunes scientifiques et revient sur l'implication de l'Institut sur la question des forêts tropicales. L’objectif du Sommet des trois bassins est de mettre en œuvre, dans le cadre de la décennie des Nations unies pour la restauration des écosystèmes, la première coalition mondiale pour la restauration de 350 millions d’hectares d’écosystèmes terrestres et aquatiques, pour les trois écosystèmes régulateurs : Amazonie, Congo et Bornéo-Mékong-Asie du Sud-Est.

Comment la convention de Minamata vise à mettre fin à la toxicité millénaire du mercure

06 Octobre 2023
Nous sommes en octobre 2013 et Rimiko Yoshinaga se tient derrière un podium à Minamata, au Japon, face à un auditorium rempli de dirigeants du monde entier. Le silence s'installe dans la salle lorsqu'elle commence à raconter comment une mystérieuse maladie a tué son père des décennies plus tôt.  Yoshinaga a appris que son père faisait partie des milliers d'habitants de la région de Minamata empoisonnés dans les années 1950 et 1960 par les eaux de ruissellement industrielles chargées de mercure, une neurotoxine. Les dirigeants qui l'écoutaient en cette journée ensoleillée de 2013 espéraient éviter à d'autres de subir le même sort. Ils étaient au Japon pour adopter la convention de Minamata sur le mercure, un accord mondial ambitieux visant à limiter l'utilisation d'un produit chimique qui a tourmenté l'humanité pendant des siècles. "Nous nous sommes rendus sur place et avons pu entendre les voix des victimes. C'était très émouvant", s'est souvenu récemment Fernando Lugris, un diplomate qui a présidé les négociations de la convention. "Nous espérions que cette convention aiderait de nombreuses autres communautés dans le monde à éviter ce qui s'est passé à Minamata.

Doctoriales sur le foncier Dakar 28-30 novembre 2023 Résidences Mamoune

29 Septembre 2023
Devant les problèmes fonciers constituant des obstacles majeurs pour les pays francophones d’Afrique, il est impératif de développer de manière inclusive des politiques foncières qui répondent aux besoins de l’ensemble des acteurs, concourent à la stabilité politique, intègrent le genre, réduisent les conflits, favorisent la gestion durable des ressources naturelles.

Découvrez les Moments Forts de NELGA lors du Sommet sur le Climat en Afrique : Événement Parallèle sur la Gouvernance des Terres et le Changement Climatique

20 Septembre 2023
Le 7 septembre, le Réseau d’Excellence sur la Gouvernance Foncière en Afrique (NELGA) a joué un rôle essentiel lors d’un événement parallèle important lors de la Semaine du Climat en Afrique à Nairobi, Kenya. Cet événement, qui s’est tenu à la Maison/au Pavillon de l’Union africaine, s’est concentré sur le thème crucial de « L’utilisation efficace et la gouvernance des terres : éléments essentiels des efforts de l’Afrique en matière de mitigation et d’adaptation au changement climatique », contribuant de manière significative à des discussions plus larges englobant l’agriculture, les terres, les océans, l’alimentation et l’eau.

Transformer l’agriculture pour un avenir durable

06 Septembre 2023
La mécanisation agricole durable ne se limite pas aux machines. Il s’agit autant d’introduire des technologies et des innovations le long de la chaîne de valeur afin d’améliorer la productivité agricole que d’en atténuer les impacts environnementaux et sociaux négatifs. Elle peut avoir des répercussions conséquentes sur notre vie quotidienne, de par son incidence sur la disponibilité, la qualité et l’accessibilité économique des aliments, sur les moyens de subsistance en milieu rural, ainsi que sur la préservation de l'environnement et le développement économique et social.

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