L’adoption d’une science, de technologies et d’innovations de qualité, l’accès aux mar- chés, le libre-échange et les cadres réglementaires adéquats sont les conditions néces- saires pour accroître la productivité de l’agriculture et transformer les systèmes alimen- taires de l’Afrique de l’Ouest et du Centre (AOC)1.
In the search for rural transformation, this paper analyses the effect of agriculture on rural nonfarm entrepreneurship (NFE) highlighting the role of land rights and assesses the impact of rural NFE on households’ livelihood focusing on rural Burkina Faso. To achieve these objectives, the study uses two techniques: (i) propensity score matching technique to investigate the nonfarm entrepreneurship impact on farm households’ income; (ii) logistic regression to assess the role of agriculture in the development of nonfarm enterprises.
This study examines the effect of land rights on agricultural outcomes in Rwanda. We characterize the effects of land rights from two perspectives. The first one is land rights indicated by the right to sell and guarantee land and the second one is land titling. The agricultural outcomes include agricultural productivity, food security and nutritional diversity. From the results, land rights are found to have a positive relationship with all the outcome variables. The effect of land rights on agricultural productivity is larger if the household head is male.
Utilization of agricultural land for non-agricultural purposes poses a threat to food production and agriculture commercialization. Hence, this study examined Rural Land Utilization and Commercial Agriculture among Female arable Crop Farmers in South West Nigeria. A multistage sampling procedure was used to collect primary data through questionnaire administration. Findings shows that 71.62% of the women had land market index of 0, indicating that they obtained their land through non-transaction based method and 28.38% acquired their land through transaction based method.
This paper focuses on gender mainstreaming in modeling the impacts of climate change by development sector. Inspired by the methodologies of the Guillaumont economic vulnerability index (2008, 2009) and the UNDP poverty vulnerability ratio (2011), a synthetic index called the ‘Index of Inequality of Gender Vulnerability to Climate Change (IIGVcc)’, which is a modeling by development sector, of vulnerability inequalities to climate change between men and women, is proposed.
Le dibi-madibi est un mode de faire-valoir indirect qui permit aux populations de s’approprier rapidement l’espace dans le sud-ouest du Togo au début de l’introduction de la culture des plantations de caféiers et de cacaoyers. Ce mode de faire valoir profita aux exploitants venus pour la plupart du nord du pays. Ceux-ci acquirent le droit de propriété sur la moitié des parcelles mises en valeur. Ce droit transmissible ne peut être comparé au plan juridique aux contrats traditionnels connus au Togo.
L'Afrique est confrontée à une crise alimentaire d'une ampleur sans précédent. On s'attend à ce que des millions de personnes soient touchées par une aggravation de la faim dans un avenir proche en raison des conséquences de la guerre en Ukraine, qui s'ajoutent aux effets dévastateurs des conflits, de la variabilité du climat et des extrêmes climatiques, des ralentissements et des fléchissements économiques, et des répercussions de la pandémie de covid-19 sur les personnes les plus vulnérables.
Le Code minier du Mali dispose que les ressources souterraines appartiennent à l’État, même s’il s’agit de terres agricoles. Cette disposition consacre le droit souverain de l’État sur les ressources du sous-sol, qui en organise l’accès et l’exploitation. Les autorités doivent largement partager le contenu de cette disposition avec les communautés locales lors du processus d’attribution de titres miniers. L’État doit également faire respecter le mécanisme de surveillance et de contrôle du cahier des charges à cet effet.
Les dynamiques migratoires dans les zones agricoles, liées à la conjugaison de facteurs structurels et conjoncturels, prennent de l’ampleur et posent de nouveaux défis dans la gestion des conflits fonciers. Les mécanismes traditionnels et modernes de gestion foncière doivent régulièrement se renouveler et s’adapter, afin de résoudre efficacement et durablement les différends fonciers causés par les déplacements de populations.
Les chocs climatiques exercent une pression sur les terres agricoles qui se manifeste par la surexploitation des terres et l’utilisation abusive d’intrants, ce qui accélère et aggrave leur dégradation (lessivage continu, érosion, transport des particules). La sécurisation foncière des communautés contribue au développement et à la promotion de l’agroécologie paysanne. Elle encourage l’investissement dans les terres agricoles (par des plantations d’arbres à des fins agroécologiques).
Partout dans le monde, les catastrophes engendrent des destructions d’une ampleur inédite. Les bouleversements qui en découlent compromettent le fonctionnement et la viabilité de la production agricole et menacent les moyens d’existence de millions de personnes qui sont tributaires des systèmes agroalimentaires.