Les pays se sont tournés de plus en plus vers les fonds multilatéraux pour obtenir des changements significatifs. Ces fonds, nés d'une collaboration entre plusieurs nations ou organisations, avaient le potentiel de libérer des quantités massives de ressources pour combattre des crises urgentes en soutenant les Peuples autochtones, les communautés locales et les populations d'ascendance africaine qui géraient et valorisaient les forêts primaires. Malgré leurs engagements au niveau mondial, ces fonds peinaient souvent à apporter leur soutien suffisamment rapidement aux bénéficiaires visés. Alors que les fonds territoriaux proliféraient dans l'écosystème de la finance climatique, le webinaire hybride a disséqué le rôle des mécanismes multilatéraux dans ce paysage en évolution.
Alors que les pays s'apprêtaient à abandonner les combustibles fossiles et la surconsommation de ressources naturelles, les communautés étaient de plus en plus contraintes de céder leurs terres pour faire place à la transition verte. Les Peuples autochtones et les communautés locales se sont demandé si les bailleurs de fonds multilatéraux pouvaient répondre à la demande d'accès direct et de financement adapté. En outre, les organismes multilatéraux pouvaient-ils adapter leurs systèmes aux diverses communautés en première ligne qui gouvernaient de vastes territoires, avec des héritages culturels différents ? Au sein d'une structure mondiale de financement du climat encombrée et complexe, comment les multilatéraux pouvaient-ils s'engager avec les fonds territoriaux ? Le webinaire s'est penché sur le rôle des fonds multilatéraux pour se tailler un rôle pertinent et influent dans un écosystème de financement moderne et sur la question de savoir si les multilatéraux pouvaient être tenus responsables de leurs promesses.