Plus de 60 % de la superficie de Madagascar est classée comme pâturage permanent et l’élevage communautaire est pratiqué sur de vastes espaces par des collectifs d’éleveurs.
Pourtant, les terrains de pâturage extensifs, que les éleveurs appellent kijana, existent dans un vide juridique : légalement, ils ne sont ni terres de propriétés non titrées, ni terres à statuts spécifiques.
Le kijana est un ensemble multifonctionnel de plusieurs types d’unités d’occupation du sol qui assurent des services diversifiés pour les troupeaux et pour les éleveurs.